Comment être certain de ne pas prendre de risques ?
Le baiser
Le baiser est la pratique la plus intime entre deux partenaires. Il est hautement érotique et promesse d 'une jouissance intense. Le mélange des salives, des souffles ne transmettent ni le VIH ni d 'autres germes. Associer le baiser à des pratiques sexuelles non à risque permet l 'illusion fusionnelle quand les sécrétions séminales ou anales ne peuvent pas être mélangées car elles sont potentiellement à risque de transmission du VIH ou d 'autres germes.
La fellation
Sucer ou se faire sucer sans préservatif avec un partenaire ayant des sérologies VIH et syphilis inconnues ou positives est une pratique sexuelle à très faible risque de transmission du VIH et fort risque de transmissions du tréponème syphilitique mais aussi d 'autres germes tel que le gonocoque, pour les deux partenaires. En effet, le liquide séminal (la goutte du début de l'érection) et le sperme peuvent contenir des germes de différentes maladies. Éviter tout contact avec le sperme, notamment sucer un sexe après éjaculation, surtout si les gencives saignent ou s'il y a des petites lésions dans la bouche. Utiliser une capote (non lubrifiée, c'est plus agréable) pour une sécurité plus grande. En cas de fellations multiples et/ou successives, le risque d 'exposition à des éjaculations dans la bouche, sur les lèvres et dans les yeux est accru.
La masturbation
La masturbation avec éjaculation sur les parties cutanées du partenaire n 'est pas une pratique à risque de transmission du VIH ou d 'autres germes. Éviter tout contact du sperme et du sang avec les muqueuses (bouche, anus, gland), les blessures ou les écorchures de la peau et le sang du partenaire. Branler l 'anus ou se faire branler l 'anus n 'est pas une pratique à risque de transmission du VIH ou d 'autres germes. Toutefois des doigtiers, des gants jetables en latex pour les mains et du gel permettent des jeux variés, favorisent la décontraction de l'anus et réduisent les risques de déchirure ou de fissure lors d'une pénétration. Et toujours recouvrir les godes avec un préservatif nouveau pour chaque partenaire et un lubrifiant adapté. Dans le cas de pratiques multiples, changer de doigtiers, de gants et de préservatifs entre chaque partenaire.
La lubrification
Une goutte d'un gel à base d'eau sur le gland ou au fond de la capote avant de l'enfiler permet un contact plus agréable avec le latex. La salive n'a pas un bon pouvoir lubrifiant. Cependant, dans le feu de l'action, si aucun gel à base d'eau n'est disponible, seule la salive de celui qui se fait pénétrer peut être utilisée.
La sodomie
La sodomie sans préservatif pratiquée avec un partenaire ayant des sérologies VIH et syphilis inconnues ou positives est une pratique sexuelle à haut risque de transmission du VIH, du tréponème syphilitique et d 'autres germes tels que le chlamydiae du LGV, le gonocoque, le papillomavirus, le virus des hépatites... pour les deux partenaires. Pour une pénétration, utiliser toujours un préservatif NF avec un gel à base d'eau. Le beurre, les crèmes solaires ou les crèmes grasses sont à proscrire car ils rendent le latex poreux, donc inefficace. Dans le cas de pratiques à plusieurs, mettre un nouveau préservatif pour chaque partenaire.
L'anulingus
L 'anulingus sans protection (carré de latex) avec un partenaire ayant des sérologies VIH et syphilis inconnues ou positives est une pratique sexuelle à très faible risque de transmission du VIH mais à risque de transmission du tréponème syphilitique, de l 'herpes, du gonocoque et autres germes (parasites) pour les deux partenaires. Ces germes se transmettent surtout si l'anus ou la bouche comportent des lésions ou des écorchures ou si l 'anulingus a lieu après une pénétration anale.
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